Portrait : Maëlle, étudiante de Master en Neurosciences à l’IMN
À l’occasion de la « Journée internationale des femmes et des filles de science », nous avons le plaisir de vous présenter des portraits quotidiens de femmes scientifiques de l’IMN.
Leurs origines et leurs professions sont diverses, mais elles partagent toutes la même passion pour la recherche et la science.
A l’initiative d’Alba Garcia Baos, Jakob Scharnholz, Claire Delattre et Christelle Glangetas.
Maelle Hardel
Etudiante en Master de Neurosciences
Université de Bordeaux,
Institut des Maladies Neurodégénératives
De l’audace, beaucoup de doutes et tant de curiosité, voilà ce qui pourrait définir le parcours scientifique de Maëlle
En quelques mots, sur quoi travailles-tu au laboratoire?
Maelle: Je suis actuellement en stage de Master, et je vais étudier le comportement de vigilance et d’anxiété chez la souris: que se passe-t-il dans le cerveau d’une souris lorsqu’elle fait face à une menace potentielle? Pour le savoir, il va falloir déterminer si l’activation d’une région du cerveau appelée Noyau Dorsal Raphé est nécessaire pour détecter une menace et s’échapper. J’imagine que vous vous posez tous la question, mais non, il n’y a pas d’aigle au laboratoire! Je vais mimer l’approche de l’aigle avec un disque noir projeté sur un écran en hauteur.
La science de Maelle en images
Quelles régions du cerveau contrôlent ce comportement? Photo d’ une coupe de cerveau de souris où se trouve les neurones du Noyau Dorsal Raphé, région cérébrale potentiellement impliquée dans le comportement de détection de menace et dans la réaction défensive face au prédateur.
En quelques mots, sur quoi travailles-tu au laboratoire?
Maelle: Je suis actuellement en stage de Master, et je vais étudier le comportement de vigilance et d’anxiété chez la souris: que se passe-t-il dans le cerveau d’une souris lorsqu’elle fait face à une menace potentielle? Pour le savoir, il va falloir déterminer si l’activation d’une région du cerveau appelée Noyau Dorsal Raphé est nécessaire pour détecter une menace et s’échapper. J’imagine que vous vous posez tous la question, mais non, il n’y a pas d’aigle au laboratoire! Je vais mimer l’approche de l’aigle avec un disque noir projeté sur un écran en hauteur.
As-tu toujours su que tu voulais faire des sciences ?
Maelle: Ça n’a jamais été très clair puisque j’ai toujours tout aimé et tout voulu faire. Mes cours de SVT me fascinaient mais j’aimais tout autant le français par exemple. Post-bac, J’ai été acceptée partout à Parcours sup: en psycho, en biologie, en orthophonie, en licence de lettres et en licence d’anglais. Et je me suis dit, “Mince, qu’est ce que je vais faire de ma vie!”. La licence de psychologie était assez générale et m’a plu pour ça.
Mon déclic pour les Sciences est arrivé plus tard quand j’ai expliqué les cours de psychobiologie à mes camarades, j’étais à l’aise et j’y prenais beaucoup de plaisir. C’est pour cela qu’ensuite, je me suis orienté vers un master de Neurosciences.
Pourquoi as tu décidé de passer d’une Licence de Psycho à un Master en Neurosciences?
Maelle: C’était peut être audacieux de ma part. En licence, je me suis rendue compte que j’aimais particulièrement les mécanismes biologiques. La psychobiologie était ma matière préférée. Et je me suis dit, je me lance et tant pis si je rate! J’ai tenté, et c’est comme ça que je suis arrivée ici. J’aime étudier les émotions, le comportement et les pathologies mentales.
Complète cette phrase s’il te plaît : « Pour faire des sciences, il faut … »
Maelle: être curieux!
As-tu rencontré des difficultés en tant que femme souhaitant travailler dans le domaine des Sciences ?
Maelle: Non, je n’ai pas ressenti de difficulté. Mes promotions à l’Université étaient essentiellement féminines.
Où te vois-tu dans 5 ans ?
Maelle: Je doute encore beaucoup mais dans les sciences, c’est certain! Par contre, je ne sais pas si je veux me lancer dans une thèse. J’ai peur que ça me frustre d’étudier un seul sujet.
La vulgarisation scientifique est un domaine qui me plairait aussi et qui me permettrait de travailler sur une multitude de sujets scientifiques à la fois.
Et pour finir ce portrait, la Science de Maëlle en musique: qu’est ce que tu écoutes à la paillasse?
Maelle: En ce moment, j’écoute “Turista” de Bad Bunny pour me motiver pendant mes analyses.